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Un exemple de mandat de management de transition : L’aventure Symetis

Un exemple de mandat de management de transition :
L’aventure Symetis

Faire appel à un manager de transition, aussi souvent appelé Manager Ad Interim, c’est comme appeler un super héros pour un coup de main pendant la tempête.

Le manager en transition intervient souvent dans 2 cas : soit l’entreprise fait face à une charge de travail ou à un type de travail qui ne peut pas être absorbé avec les ressources internes, ou soit l’entreprise doit temporairement combler un poste vacant à cause d’une démission, congé maladie, congé maternité ou autre.

En 2015, la société Symetis, un medtech de la région, a mandaté Enfin ! Finance pour un mandat de management de transition. Elle faisait face à un congé maternité imminent pendant une période de surcharge de travail dans le département finance.

Nous étions loin de nous douter que l’exercice allait se prolonger et nous offrir un magnifique panel de nos compétences, du financement à la scission en passant par la fusion…

Le manager de transition - Super-héros des entreprises

Épisode 1: La préparation de l’IPO en novembre 2015

Symetis souhaitait entrer en bourse à Zürich. Cette IPO (Initial Public Offering) impliquait la mise en place d’IFRS (des normes comptables internationales utilisées par les entreprises cotées en bourse). De plus, comme il faut l’aval des réviseurs sur les comptes consolidés et l’application de ces normes, un gros travail de révision des comptes a été fait sur la fin de l’année 2015.

Malheureusement, début 2016, la bourse en général n’était pas assez stable pour inspirer confiance aux gros investisseurs (caisses de pension et fonds de placement). La décision d’entrée en bourse a donc été reportée, car trop risquée à ce moment là.

Épisode 2: Ad Interim jusque juin 2016

N’ayant pas pu entrer en bourse, Symetis a revu sa stratégie financière et a procédé à une augmentation de son capital en direct pour pouvoir financer la croissance. Ce surcroit de travail de gestion s’est trouvé combiné à une diminution ponctuelle de l’effectif (congé maternité, maladie). Le mandat de Enfin! Finance a donc été étendu pour combler le manque d’effectif à ce moment.

Épisode 3: Une nouvelle tentative d’IPO

Entretemps, le climat s’est stabilisé, le dernier nouveau produit de Symetis a pris sa place sur le marché avec beaucoup de succès. L’idée d’une nouvelle tentative d’entrée en bourse émerge avec cette fois des vues sur Paris, car l’Euronext est réputé pour son ouverture aux start-ups medtech.

Mais septembre 2016, le contrôleur de gestion annonce un arrêt maladie de durée indéterminée. Nous revenons donc en mandat pour pouvoir préparer la clôture, l’IFRS et tout le dossier pour février 2017, y compris les due diligences des autorités françaises.

Épisode 4: Rachat de MPM

Entretemps, Symetis rachète MPM, Middle Peak Medical, une entreprise également active dans le domaine des équipements cardiaques. Ce rachat doit permettre d’offrir une palette de produits plus large.

Épisode 4: Scission et création d’une spin-off

Au moment où les pré-inscriptions pour l’entrée en bourse sont déjà entrées et que tous les feux sont au vert, coup de théâtre : le conseil d’administration accepte une offre de rachat par Boston Scientific.

Mais, comme ces derniers ont déjà une gamme complète, ils décident de faire un spin-off pour une partie de l’activité.

Suite à ces décisions, pas mal de choses devaient être mises en place au niveau reporting et de la comptabilité.  Entre autre la comptabilisation de la scission, un bilan d’ouverture pour Boston Scientific et un alignement sur le plan comptable pour permettre la consolidation des résultats.

En conclusion, on voit que les événements qui animent la vie de l’entreprise génèrent une charge de travail qui ne peut pas toujours être gérée par l’équipe en poste. L’intervention de Enfin!Finance a permis au département de gérer ET ces projets spécifiques ET les opérations quotidiennes. Il s’agit d’un mandat de management de transition sous forme de soutien ou de suppléance dans un contexte particulier.

L’exemple de Symetis est particulièrement significatif, car il a comporté en relativement peu de temps les trois grands mouvements financiers que peut connaître une société soit un financement, une fusion et une scission.

Liens

https://www.letemps.ch/economie/2017/03/20/symetis-veut-lever-60-millions-francs-euronext

http://www.agefi.com/quotidien-agefi/suisse/detail/edition/2017-02-15/article/medtech-lentreprise-vaudoise-a-annonce-la-reprise-de-la-californienne-middle-peak-medical-commentaires-du-ceo-447358.html

https://www.letemps.ch/economie/2017/03/30/lentreprise-vaudoise-symetis-rachetee-boston-scientific

 

 

Est-ce que votre nouveau projet est suffisamment rentable pour être une bonne idée ?

Est-ce que votre nouveau projet est suffisamment rentable pour être une bonne idée ?

Au moment de créer un nouveau projet, un nouveau département ou une nouvelle entreprise, vous ne voulez pas évaluer d’emblée sa rentabilité ? Voici quelques points de repère pour savoir comment s’y prendre.

Définir le chiffre d’affaire à moyen-long terme

Il semble simple de le faire : c’est un calcul mathématique non ? Nombre de clients * le prix qu’ils vont nous payer… Ah ! Alors comment estimer le nombre de clients ? C’est toujours une bonne idée de commencer par une mini « Ã©tude de marché » pour faire une projection financière. Cette réflexion permettra de déterminer le marché total, d’estimer sa consommation, et ainsi de peaufiner le public cible et ses besoins. Sur ce, nous estimerons la part de marché que nous souhaitons conquérir/que nous pensons pouvoir détenir et surtout avec quelle proposition de valeur ou modèle de prix.

Faire jouer les modèles d’affaires

À partir de là, nous jouons avec les différentes propositions de valeur (le produit ou le service sera-t-il vendu, loué, proposé sous forme d’abonnement par exemple). Chaque modèle aura un schéma de revenus et de charges différent. Le but est de trouver non seulement un équilibre profitable entre les revenus et les charges (plus investissements), mais surtout LA proposition de valeur qui … crée le plus de valeur ajoutée pour les clients ET pour l’entreprise (comme elle arrive à fidéliser les clients et donc à générer un revenue durable).

Calcul de la profitabilité et de la rentabilité

Calcul de la rentabilité d'un projetCela revient à faire une projection du « pertes et profits » sur plusieurs années et à savoir à quel moment le projet pourra dégager un profit et à avoir des flux de trésorerie positifs. Souvent, les premières années se font à perte, puis le flux de trésorerie positif s’installe. L’investissement initial nécessite un peu de temps avant d’être « rentabilisé ».

Nous allons calculer aujourd’hui la valeur de ces flux de trésorerie futurs ou calculer ce qui s’appelle dans le jargon un VAN, Valeur actuelle nette ou plus couramment dans le terme anglais NPV, Net present value. Cette dernière mesure permet de calculer la rentabilité par rapport aux investissements et de comparer plus facilement les différents choix. Elle va par exemple comparer ce que dégagera 25’000 CHF placé dans le projet plutôt que placé à la banque sur un compte épargne.

Vous avez vu, nous utilisons 2 termes distincts, rentabilité et profitabilité :

  • La rentabilité prend en compte l’investissement initial dans le calcul.
  • La profitabilité en revanche, ne considère que la marge bénéficiaire sans prendre en compte les efforts d’investissement.

Avant de se lancer dans un nouveau projet ou de lancer un nouveau produit ou service, veillez à limiter les risques en vérifiant si le marché preneur est suffisamment grand, en prévoyant plusieurs scénarios et en s’assurant que le projet soit profitable. C’est une démarche importante, dans laquelle nous pouvons vous aider dans cette démarche.  N’hésitez pas à nous contacter.

Liens

Pas de vacances pour la finance

Pas de vacances pour la finance

Contrairement à d’autres secteurs d’une entreprise, le suivi des flux financiers ne s’interrompt jamais. Transformer «l’épreuve des vacances» en un échantillonnage de management de transition permet d’anticiper les imprévus et de gagner en sérénité.

Le responsable financier et le management de transition

Dans une entreprise, il y a des fonctions qui peuvent être adaptées aux vacances. On peut en tenir compte dans le calendrier d’un projet de communication, les anticiper auprès des fournisseurs. En revanche pour tout ce qui concerne la finance d’entreprise, le flux ne s’arrête jamais. Lorsqu’un responsable financier part en vacances, les échéances s’accumulent sur son bureau. Il doit «cravacher» pour anticiper son repos et s’attendre à une surcharge à son retour. Un prix un peu amer pour une pause estivale pourtant bien méritée.

L’un d’eux me disait un jour «Mes vacances c’est comme une fenêtre, j’ai une petite montagne de rideaux à gravir de chaque côté de mon carré de ciel bleu.»

Pour mettre fin à cette «malédiction», pourquoi ne pas utiliser les vacances comme un «échantillon» d’une démarche de management de transition. Offrez un repos mérité à votre responsable financier et confiez-nous les chiffres de votre entreprise pendant quelques semaines. Cela sera synonyme de sérénité pour lui (et d’une disponibilité accrue pour des questions plus sensibles telles que le budget d’entreprise, l’analyse ou la planification financière) et vous aurez ainsi la possibilité d’éprouver sur une situation réelle la pertinence d’un relais. Cette expérience vous sera utile dans d’autres situations éventuellement plus longues et moins prévisibles (maternité, congé de formation, maladie).

Pour en savoir plus, contactez-nous

Management de transition pour la finance

Contrôleur de gestion – Super-héros des chiffres

Contrôleur de gestion – Super-héros des chiffres

Pierre angulaire, business partner, plus-value, fin stratège, performer, le contrôleur de gestion peut se targuer d’attributs élogieux. Mais, derrière l’apologie et le titre résolument factuel se cachent pourtant des fonctions encore trop méconnues. Incursion dans le quotidien d’un contrôleur de gestion – externalisé.

Son rôle dans l’entreprise

Elaboration des budgets, clôtures et consolidations périodiques font intégralement partie de ses « pouvoirs ». Et ne lui parlez pas d’audit, il excelle en coordination et suivi ! En étroite collaboration avec votre service comptable ou financier, il est le Bruce Wayne des bilans de situation. Et a pour objectif d’améliorer la rentabilité – et la pérennité – de votre société. Tableaux de bord, rapports, analyses et interprétations des résultats sont autant d’opérations dans lesquelles il excelle. Et qui vont vous permettre une analyse de la performance de vos activités, de vos produits et de vos résultats. De la fiction pour certains ; lui c’est son crédo.

De l’opérationnel au fonctionnel, le contrôleur de gestion a la double casquette. C’est qu’il est parfaitement à l’aise in vivo. Le concret : il connaît. Et son esprit d’écoute, de synthèse et d’adaptation lui permet de surveiller vos indicateurs clés de performance.

Son but : améliorer vos performances

Si l’on résume, le contrôleur de gestion est un justicier des chiffres. Il sait les traquer, les faire parler et les challenger. Mais il est également en mesure de lever le nez de son livre de comptes pour implémenter ses décisions et les mettre à l’épreuve des marchés. Super-héros des tableaux Excel et autres softwares dédiés, il œuvre à une cause unique : l’amélioration de vos performances, de votre efficacité, de votre chiffre d’affaires. Sa mission terminée, il fait un reporting. Car finalement, il n’y a que Batman et Superman qui, après leurs exploits, ne doivent jamais rendre de comptes.

POW ! BAM ! BANG ! A chaque super-héros sa mission. Vous savez désormais qui appeler pour la vôtre. ENFIN !

Contrôleur de gestion dans une PME

La différence entre la « finance d’entreprise » et la comptabilité

La différence entre la « finance d’entreprise » et la comptabilité

Pour un dirigeant ou chef d’entreprise, il est souvent difficile de faire la part entre les métiers de directeur financier et de comptable. Beaucoup pensent même que la « gestion financière » s’arrête aux saisies comptables. Il est vrai les 2 métiers sont très liés et qu’ils travaillent les 2 avec les chiffres de l’entreprise. Par contre, leurs rôles sont très différents et ce qu’ils apportent à l’entreprise est aussi très différent.

Alors quelles sont les différences ?

Alors que le comptable s’intéresse davantage au passé, le directeur financier va lui s’appuyer sur les chiffres du comptable et s’intéresser davantage à l’avenir. La comptabilité fait donc une photographie financière rétroactive de l’entreprise à une date bien précise. La finance fera une projection du futur basé sur cette image et est donc plus dans la pro-activité.

Cliquez ici pour lire l’article « La différence entre la finance d’entreprise et la comptabilit頻 écrit par la Fondatrice-Directrice Kathleen De Baets Druart, apparu dans la version électronique de ‘Le Monde Economique’ le 28 mars 2017.

 

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Fiduciaire vient du mot «fiducia» qui veut dire confiance en latin. A partir de là, facile de comprendre le rôle essentiel que peuvent jouer ces sociétés de gestion administrative dans la vie d’une entreprise. Comptabilité, conseil juridique, financier ou fiscal… Les entreprises fiduciaires sont une main tendue aux entrepreneurs parfois dépassés par les lourdeurs administratives.

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